Les nouveautés de la bibliothèque – Août 2020

Non Cornebidouille, pas mon doudou !

Pierre ne veut toujours pas manger sa soupe… et pour cause : il a craché la sorcière Cornebidouille toute rétrécie dedans, la dernière fois ! Condamné à vider la soupière maudite dans les toilettes, Pierre va dormir tranquille. Mais voilà qu’au beau milieu de la nuit il est réveillé par une Cornebidouille en furie, bien décidée à lui infliger la pire souffrance de sa vie : lui voler son doudou !

Se le dire enfin

De retour de vacances, sur le parvis d’une gare, Édouard laisse derrière lui sa femme et sa valise. Un départ sans préméditation. Une vieille romancière anglaise en est le déclic, la forêt de Brocéliande le refuge.

Là, dans une chambre d’hôtes environnée d’arbres centenaires, encore hagard de son geste insensé, il va rencontrer Gaëlle la douce, son fils Gauvain, enfermé dans le silence d’un terrible secret, Raymond et ses mots anciens, Adèle, jeune femme aussi mystérieuse qu’une légende. Et Platon, un chat philosophe.

Qui sont ces êtres curieux et attachants ? Et lui, qui est-il vraiment ? S’il cherche dans cette nature puissante les raisons de son départ, il va surtout y retrouver sa raison d’être.

Isabelle, l’après-midi

Paris, début des années 1970.
Dans une librairie de la rive gauche, un jeune homme rencontre une femme. Il est américain, étudiant, sans le sou, et a tout quitté pour assouvir ses fantasmes de la Ville Lumière ; elle est française, un peu plus âgée, sophistiquée, mystérieuse et… mariée.

Entre Sam et Isabelle, c’est le coup de foudre.

Commence alors une liaison tumultueuse, des cinq à sept fiévreux, des rendez-vous furtifs, des moments volés. Mais Sam veut plus. Isabelle lui a ouvert les portes d’une autre vie mais est-elle prête à tout lui sacrifier ? La passion saura-t-elle résister au quotidien, aux épreuves et au temps qui passe ?

Né sous une bonne étoile

A l’école, il y a les bons élèves modèles… et il y a Gustave.
Depuis son radiateur au fond de la salle, cet éternel rêveur scrute avec curiosité les oiseaux dans la cour ou les aiguilles de la pendule qui prennent un malin plaisir à ralentir chaque jour. Il aimerait rapporter des notes presque parfaites à sa mère, mais ce sont surtout les convocations du directeur qu’il collectionne pendant les cours. Pourtant, Gustave travaille avec acharnement durant tous les soirs. II passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement à Joséphine, sa grande sœur pimbêche et première de classe, cela ne rentre pas dans l’ordre. Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe et à le croire fainéant.
Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule du bon côté… Un roman universel, vibrant d’humour croustillant et d’émotion constante.

La mauvaise herbe

Après avoir perdu leur emploi, Jacobo et Irene quittent Madrid pour un petit village près d’Almería, où ils occuperont la vieille ferme délabrée héritée des parents, le temps de se remplumer un peu. À leur traîne : une adolescente boudeuse de quatorze ans, furieuse d’avoir abandonné ses amis.
Dans un décor de Far West andalou à la chaleur écrasante, les habitants du village vivent en autarcie. Le clan a ses lois tacites et un chef qui emploie la moitié des habitants, régentant son monde depuis sa splendide villa sur la colline.
Quelques mois plus tard, alors que leur fille passe la nuit chez une amie, Jacobo et Irene sont attaqués chez eux. Irene est tuée et Jacobo laissé pour mort. Quand il sort enfin d’un long coma, la police lui révèle le nom du probable commanditaire : Miriam, son ado revêche.
Dans une ambiance obsessive et claustrophobique, ce thriller met en scène une kyrielle de relations toxiques qui interrogent sur l’éternelle raison du plus fort, l’usure du couple, la fragilité de l’adolescence.

Le flambeur de la Caspienne

Le pays : un rêve… Habitué aux destinations calamiteuses, Aurel Timescu, le petit Consul, est pour une fois affecté dans un lieu enchanteur. Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan ex-soviétique, est une ville pleine de charme au climat doux, au luxe élégant. A la terrasse de cafés d’allure parisienne, on y déguste un petit blanc local très savoureux.

L’ambassade : un cauchemar… Le chef de poste, autoritaire et brutal, est bien décidé à se débarrasser d’Aurel.  Le fantôme de sa femme, récemment victime d’un tragique et mystérieux accident, plane au-dessus de l’ambassade. Et l’équipe diplomatique, tétanisée par le deuil, est livrée à la crainte et au soupçon. Il n’en faut pas plus pour qu’Aurel se lance dans une enquête plus folle que jamais. Basée sur de fragiles intuitions, elle prendra, entre mafias locales et grands contrats internationaux, l’ampleur d’une affaire d’Etat.
Cette fois, Aurel ne lutte pas seulement pour faire triompher la justice. Il se bat pour une cause nouvelle et inattendue : rester là où il est et connaître enfin le bonheur.

Les abattus

Un jeune homme sans qualité relate ses années d’apprentissage entre 1960 et 1984 dans une petite ville de province, au sein d’une famille pauvre et dysfonctionnelle. Marqué par la poisse, indifférent au monde qui l’entoure, il se retrouve néanmoins au centre d’événements morbides : ses voisins sont assassinés à coups de cutter, son frère cadet commet un braquage et disparaît avec le magot, des malfrats reviennent régler leurs comptes, une journaliste qui enquêtait sur le narrateur est retrouvée noyée, etc., jusqu’au jour où lui-même disparaît sans laisser de traces. Dans la deuxième partie, situé en 1984, son entourage cherche à comprendre ses motivations, le considérant tantôt comme une victime, tantôt comme un importun, tantôt comme un suspect.