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Non Cornebidouille, pas mon doudou !
Pierre ne veut toujours pas manger sa soupe… et pour cause : il a crachĂ© la sorciĂšre Cornebidouille toute rĂ©trĂ©cie dedans, la derniĂšre fois ! CondamnĂ© Ă vider la soupiĂšre maudite dans les toilettes, Pierre va dormir tranquille. Mais voilĂ qu’au beau milieu de la nuit il est rĂ©veillĂ© par une Cornebidouille en furie, bien dĂ©cidĂ©e Ă lui infliger la pire souffrance de sa vie : lui voler son doudou ! |
Se le dire enfin
De retour de vacances, sur le parvis d’une gare, Ădouard laisse derriĂšre lui sa femme et sa valise. Un dĂ©part sans prĂ©mĂ©ditation. Une vieille romanciĂšre anglaise en est le dĂ©clic, la forĂȘt de BrocĂ©liande le refuge.
LĂ , dans une chambre d’hĂŽtes environnĂ©e d’arbres centenaires, encore hagard de son geste insensĂ©, il va rencontrer GaĂ«lle la douce, son fils Gauvain, enfermĂ© dans le silence d’un terrible secret, Raymond et ses mots anciens, AdĂšle, jeune femme aussi mystĂ©rieuse qu’une lĂ©gende. Et Platon, un chat philosophe.
Qui sont ces ĂȘtres curieux et attachants ? Et lui, qui est-il vraiment ? S’il cherche dans cette nature puissante les raisons de son dĂ©part, il va surtout y retrouver sa raison d’ĂȘtre. |
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Isabelle, l’aprĂšs-midi
Paris, début des années 1970.
Dans une librairie de la rive gauche, un jeune homme rencontre une femme. Il est amĂ©ricain, Ă©tudiant, sans le sou, et a tout quittĂ© pour assouvir ses fantasmes de la Ville LumiĂšre ; elle est française, un peu plus ĂągĂ©e, sophistiquĂ©e, mystĂ©rieuse et… mariĂ©e.
Entre Sam et Isabelle, c’est le coup de foudre.
Commence alors une liaison tumultueuse, des cinq Ă sept fiĂ©vreux, des rendez-vous furtifs, des moments volĂ©s. Mais Sam veut plus. Isabelle lui a ouvert les portes d’une autre vie mais est-elle prĂȘte Ă tout lui sacrifier ? La passion saura-t-elle rĂ©sister au quotidien, aux Ă©preuves et au temps qui passe ? |
NĂ© sous une bonne Ă©toile
A l’Ă©cole, il y a les bons Ă©lĂšves modĂšles… et il y a Gustave.
Depuis son radiateur au fond de la salle, cet Ă©ternel rĂȘveur scrute avec curiositĂ© les oiseaux dans la cour ou les aiguilles de la pendule qui prennent un malin plaisir Ă ralentir chaque jour. Il aimerait rapporter des notes presque parfaites Ă sa mĂšre, mais ce sont surtout les convocations du directeur qu’il collectionne pendant les cours. Pourtant, Gustave travaille avec acharnement durant tous les soirs. II passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement Ă JosĂ©phine, sa grande sÂur pimbĂȘche et premiĂšre de classe, cela ne rentre pas dans l’ordre. Pire, certains professeurs commencent Ă le prendre en grippe et Ă le croire fainĂ©ant.
Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule du bon cĂŽtĂ©… Un roman universel, vibrant d’humour croustillant et d’Ă©motion constante. |
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La mauvaise herbe
AprĂšs avoir perdu leur emploi, Jacobo et Irene quittent Madrid pour un petit village prĂšs d’AlmerĂa, oĂč ils occuperont la vieille ferme dĂ©labrĂ©e hĂ©ritĂ©e des parents, le temps de se remplumer un peu. Ă leur traĂźne : une adolescente boudeuse de quatorze ans, furieuse d’avoir abandonnĂ© ses amis.
Dans un décor de Far West andalou à la chaleur écrasante, les habitants du village vivent en autarcie. Le clan a ses lois tacites et un chef qui emploie la moitié des habitants, régentant son monde depuis sa splendide villa sur la colline.
Quelques mois plus tard, alors que leur ïŹlle passe la nuit chez une amie, Jacobo et Irene sont attaquĂ©s chez eux. Irene est tuĂ©e et Jacobo laissĂ© pour mort. Quand il sort enïŹn dÂun long coma, la police lui rĂ©vĂšle le nom du probable commanditaire : Miriam, son ado revĂȘche.
Dans une ambiance obsessive et claustrophobique, ce thriller met en scĂšne une kyrielle de relations toxiques qui interrogent sur l’Ă©ternelle raison du plus fort, l’usure du couple, la fragilitĂ© de l’adolescence. |
Le flambeur de la Caspienne
Le pays : un rĂȘve… HabituĂ© aux destinations calamiteuses, Aurel Timescu, le petit Consul, est pour une fois affectĂ© dans un lieu enchanteur. Bakou, capitale de l’AzerbaĂŻdjan ex-soviĂ©tique, est une ville pleine de charme au climat doux, au luxe Ă©lĂ©gant. A la terrasse de cafĂ©s d’allure parisienne, on y dĂ©guste un petit blanc local trĂšs savoureux.
L’ambassade : un cauchemar… Le chef de poste, autoritaire et brutal, est bien dĂ©cidĂ© Ă se dĂ©barrasser d’Aurel. Le fantĂŽme de sa femme, rĂ©cemment victime d’un tragique et mystĂ©rieux accident, plane au-dessus de l’ambassade. Et l’Ă©quipe diplomatique, tĂ©tanisĂ©e par le deuil, est livrĂ©e Ă la crainte et au soupçon. Il n’en faut pas plus pour qu’Aurel se lance dans une enquĂȘte plus folle que jamais. BasĂ©e sur de fragiles intuitions, elle prendra, entre mafias locales et grands contrats internationaux, l’ampleur d’une affaire d’Etat.
Cette fois, Aurel ne lutte pas seulement pour faire triompher la justice. Il se bat pour une cause nouvelle et inattendue : rester lĂ oĂč il est et connaĂźtre enfin le bonheur. |
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Les abattus
Un jeune homme sans qualitĂ© relate ses annĂ©es d’apprentissage entre 1960 et 1984 dans une petite ville de province, au sein d’une famille pauvre et dysfonctionnelle. MarquĂ© par la poisse, indiffĂ©rent au monde qui l’entoure, il se retrouve nĂ©anmoins au centre d’Ă©vĂ©nements morbides : ses voisins sont assassinĂ©s Ă coups de cutter, son frĂšre cadet commet un braquage et disparaĂźt avec le magot, des malfrats reviennent rĂ©gler leurs comptes, une journaliste qui enquĂȘtait sur le narrateur est retrouvĂ©e noyĂ©e, etc., jusqu’au jour oĂč lui-mĂȘme disparaĂźt sans laisser de traces. Dans la deuxiĂšme partie, situĂ© en 1984, son entourage cherche Ă comprendre ses motivations, le considĂ©rant tantĂŽt comme une victime, tantĂŽt comme un importun, tantĂŽt comme un suspect. |